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CCDH: le centre Fadma Oharfou pour la formation, l’orientation et la documentation ouvre ses portes à Imilchil

Dans le cadre du programme de réparation communautaire initié par le Conseil Consultatif des Droits de l’Homme, le centre Fadma Ouharfou pour la formation, l’orientation et la documentation, dirigé par l’association Akhyam, a ouvert ses portes à Imilchil (province de Midelt) le samedi 3 avril 2010.

Ce projet a été préparé et mis en oeuvre par l’association Akyam qui a été sélectionnée, en tant qu’association locale, dans le cadre de la mise en œuvre des projets de réparation communautaires lancés dans la région. Il a pour objectif de contribuer au développement de la région, à la préservation de la mémoire, à l’instauration de la bonne gouvernance et à la sensibilisation aux droits de l’Homme; et ambitionne de s’ériger en une banque de données en faveur des acteurs et intervenants en matière de développement.

Le projet vise plus particulièrement à préserver l’histoire et la mémoire de Oued Assif Melloul, en préparant un ouvrage sur la résistance chez la tribut d’Aït Hdidou, à renforcer les capacités des acteurs locaux, à mettre en œuvre le processus de la gouvernance locale et à mettre en place des programmes d’éducation à la citoyenneté et aux Droits de l’Homme.

Par ailleurs, le centre permettra d’apporter son appui pour l’intégration l’éducation à la citoyenneté et aux droits de l’Homme dans les programmes de lutte contre l’analphabétisme ainsi qu’en matière de contrôle et d’orientation juridique des victimes en particulier les femmes.
Ainsi, l’on prévoit de former quelques 25 acteurs associatifs, d’accompagner 10 associations de développement et de publier un livre sur la mémoire de la région et d’en éditer une centaine de copie.

Le centre porte le nom de Fadma Ouharfou, l’une des victimes du passé des violations graves des droits de l’Homme. Elle est née au Ksar de Sountat dans la commune de Bouzemmou, région d’Imilchil et est décédée dans le centre de détention secret d’Agdaz en 1976.

Il est à rappeler que le programme de réparation communautaire est mis en œuvre dans le cadre du suivi des recommandations de l’IER. Le programme est destiné aux régions certaines régions et communautés considérées avoir souffert collectivement, de manière directe ou indirecte, des séquelles des violations graves des droits de l’Homme perpétrées dans le passé.

La réparation communautaire intègre une dimension de réconciliation basée sur la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat, et la réhabilitation de la confiance en l’Etat et ses institutions. Une Réconciliation qui appelle à un effort supplémentaire de solidarité, des mesures de promotion de l’égalité des chances et un processus progressif de discrimination positive en faveur des régions et communautés concernées.

Le programme réparation communautaire qui concerne les provinces de : Figuig, Errachidia, Ouarzazat, Zagora, Tantan, Azilal, Khémissat, Hay Mohammadi, Ain Sbaa, Al Houceima, Nador et Khénifa, s’articule autour de quatre axes principaux :
Le renforcement des capacités des acteurs locaux ;
La préservation positive de la mémoire ;
L’amélioration des conditions de vie des populations (l’amélioration des services, Le développement des sources de revenus supplémentaires, la protection de l’environnement, le désenclavement des régions…) ;
La Promotion des droits humains des femmes.

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