Le droit à l’eau et à l’assainissement : le CNDH recommande de renforcer les capacités des acteurs dans une approche inclusive
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Représenté par Mme Houria Tazi Sadeq, membre de la commission régionale de Casablanca et experte de la question du droit à l’eau, le CNDH a pris part à ce débat à travers une déclaration orale.
Mme Houria Tazi Sadeq a rappelé dans sa déclaration les dispositions de la loi fondamentale relatives au droit à l’eau (article 31) et les engagements du Maroc en la matière (adhésion à la Convention sur « le droit relatif aux utilisations des cours d'eaux internationaux à des fins autres que la navigation », entrée en vigueur en août dernier).
Elle a également fait part à l’audience des engagements du CNDH en la matière à travers des différentes actions menées dans ce sens (études, séminaires, etc).
Tout en se félicitant des progrès réalisés par le Maroc en matière de généralisation de l’accès à l’eau et à l’assainissement et du renforcement de son cadre normatif et institutionnel, le CNDH a formulé les recommandations suivantes au Gouvernement et au Parlement :
− L’adoption du référentiel des « droits de l’homme » tels que consacrés au niveau international y compris les normes permettant l’accès à la justice ;
− La sensibilisation des citoyens à la question du droit à l’eau ;
− L’adoption d’une approche participative et genderisée incluant les organisations des droits de l’homme impliquées dans les questions de « l’eau et de l’assainissement » dans les processus décisionnels ;
− Le renforcement des capacités des parties prenantes concernées par le droit à l’eau et à l’assainissement y compris au niveau des juridictions.
Il convient de rappeler que Mme Houria Tazi Sadeq, est candidate au poste de rapporteur spécial sur le droit humain à l'eau potable et à l'assainissement.