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Le Conseil national des droits de l’Homme lance un processus de concertation sur le pluralisme linguistique et culturel

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) lance un processus de concertation sur le pluralisme linguistique et culturel dans l’objectif d’élaborer des mémorandums sur des thèmes relatifs à la problématique linguistique.

C’est la principale recommandation adoptée par les participants à la conférence nationale sur le thème ‘Pluralisme linguistique et culturel : Quelles modalités de mise en œuvre des avancées constitutionnelles ?’ qui a été organisée par le Conseil national des droits de l’Homme, les 12 et 13 janvier à Arfoud.

Intervenant à l’ouverture de cette conférence, le secrétaire général du CNDH, M. Mohamed Essabbar a rappelé que cette rencontre organisée en marge de la célébration du nouvel an amazigh, constitue une continuité des débats organisés par le CNDH pour la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles relatives aux droits de l’Homme et aux libertés.

‘Le CNDH vise aujourd’hui à approfondir le débat sur le pluralisme linguistique et culturel et veille à gérer ce débat de manière rationnelle et selon une approche droits de l’Homme loin de toute idéologisation de ce sujet’ a indiqué M. Essabbar. Avant d’ajouter que ’nous sommes devant une opportunité historique qui nous permet de profiter de ce que nous a apportés la nouvelle constitution, notamment l’article 5 qui reconnait notre identité plurielle’.

Considérant le discours Royal d’Ajdir comme étant le début du changement et de la réconciliation avec l’identité marocaine plurielle. Pour M. Essabbar, cela constitue la première initiative d’officialisation de la langue amazighe, ce qui est un acquis important et une consécration de la lutte de la société civile.

La conférence qui visait à élargir le débat sur les modalités de mise en œuvre de l’article 5 de la constitution sur l’officialisation de la langue amazighe, en définissant le processus de mise en œuvre du caractère officiel de cette langue et les modalités de son intégration dans les domaines prévus à cet article a été l’occasion de se pencher sur la loi organique relative au Conseil national des langues et de la culture marocaine, en termes d’attributions, de composition et de modalités de fonctionnement.

Organisée pendant deux jours, cette rencontre a vu la participation de 150 personnes représentant différentes organisations, de nombreux universitaires, ainsi que des membres du Conseil national des droits de l’homme et de ses commissions régionales. Elle a été l’occasion de débattre de plusieurs thématiques, notamment la politique linguistique, le système éducatif au Maroc et la gestion de la diversité culturelle sur le plan régional, notamment de la culture Hassanie, en tant que partie intégrante de la culture marocaine.

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