Editorial
Un événement important a marqué l’action du Conseil national des droits de l’Homme durant ce mois d’octobre, à savoir, la tenue de la première session du Conseil suite à sa création le premier mars 2011 et à la désignation de ses membres en septembre de la même année.
En partant de cet événement, avec toutes la symbolique qu’il représente, Ce nouveau numéro de la newslettre s’arrête sur le processus de développement des droits de l’Homme au Maroc, notamment à travers la nouvelle constitution, qui a consacré les principes de promotion et de protection des droits de l’Homme et des libertés, de bonne gouvernance, de développement humain et durable et de la démocratie participative, à travers la création ou la constitutionnalisation d’un certain nombre d’institutions nationales dont le Conseil national des droits de l’Homme.
Ce numéro passe ainsi en revue l’ensemble des droits humains consacrés par la nouvelle constitution, tels que stipulés dans la déclaration universelle des droits de l’Homme et les autres conventions internationales des droits de l’Homme. Il met en exergue également les prérogatives des institutions concernées par les droits de l’Homme qui ont été crées ou constitutionnalisées en vertu de la nouvelle constitution. De même qu’il souligne la symbolique de la constitutionnalisation du CNDH en l’inscrivant dans le contexte du développement du Conseil depuis sa création dans les années 90 du siècle dernier.
Le bulletin donne également des éclairages sur les différentes activités du Conseil durant la période couverte par ce numéro, au niveau national, régional et international.
Ainsi, il va sans dire que l’une des principales activités du Conseil durant cette période demeure la visite qu’a rendue une délégation du Comité palestinien pour la réconciliation au Conseil en vue de s’enquérir de l’expérience marocaine en matière de justice transitionnelle, dans la perspective de contribuer aux efforts de la réconciliation palestinienne. L’autre moment fort des activités du Conseil est la remise par le Conseil de la présidence du réseau africain des institutions nationales des droits de l’Homme à la commission sud-africaine des droits de l’Homme, après un mandat de deux ans à la tête de cette institution.