Vous êtes ici : AccueilLe CCDH a reçu une correspondance de M. Mostafa Salma Sidi Mouloud où il exprime sa crainte « d’éventuelles représailles par la direction du Front Polisario »

PUBLICATIONS À LA UNE

Bulletin d'information

Actualités

28-12-2018

Bilan du suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’IER : Le Maroc a (...)

Lire la suite

10-12-2018

Migration : le CNDH, la GANHRI et e RINADH mettent l’accent sur le rôle des INDH (...)

Lire la suite

10-12-2018

Migration : le CNDH, la GANHRI et e RINADH mettent l’accent sur le rôle des INDH (...)

Lire la suite
Lire toutes les actualités
  • Réduire
  • Agrandir

Le CCDH a reçu une correspondance de M. Mostafa Salma Sidi Mouloud où il exprime sa crainte « d’éventuelles représailles par la direction du Front Polisario »

Le CCDH a reçu, durant le mois d’août, une correspondance de M. Mostafa Salma Sidi Mouloud où celui–ci exprime la crainte « d’éventuelles représailles par la direction du Front Polisario, une fois de retour auprès de [sa] famille aux camps de Tindouf. »

M. Mostafa Salma Sidi Mouloud est un cadre du Front Polisario, installé dans les camps de Tindouf au sud de l‘Algérie depuis maintenant trente et un (31) ans. Il occupe actuellement la fonction d’Inspecteur Général de la police civile chargée du maintien de l’ordre dans ces camps.
M. Mostafa Salma Sidi Mouloud est en visite chez sa famille à Smara depuis plus de quatre (4) mois. Le neuf (9) août 2010 il a tenu dans cette même ville une conférence de presse où il a annoncé son « intention de soutenir le projet d’autonomie [présenté par le Maroc depuis quelques années déjà] parmi les habitants des camps de Tindouf. »

Le CCDH, a procédé, à la demande de M. Mostafa Salma Sidi Mouloud, à la diffusion de sa correspondance, et a mis l’accent sur la nécessité de prendre au sérieux la crainte de représailles exprimée par M. Mostafa Salma Sidi Mouloud, étant donné l’état déplorable des droits humains dans les camps de Tindouf , voire le caractère illégal au regard du droit humanitaire international de ces camps.

En conséquence, le CCDH a appelé toutes les institutions nationales sœurs - y compris la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme d’Algérie - ainsi qu’à tous les organismes internationaux et à toutes les associations nationales et internationales des droits de l’homme, à faire tout ce qui est en leur pouvoir afin que M. Mostafa Salma Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et puisse défendre ses opinions librement.

Haut de page