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Evénements de Laâyoune: le CCDH affirme que l'action des ONGs interntationales de défense des droits de l'Homme doit être "impartiale et non-sélective"

Suite au communiqué publié par l’organisation « Front Line » basée en Irlande sur les événements qu’a vécus la ville de Laâyoune dernièrement, et la lettre adressée au CCDH à cet effet, le Conseil affirme que l’action des organisations internationales de droits de l’Homme doit être « impartiale et non sélective » afin « qu’elles soient crédibles ».

Après avoir exprimé sa détermination à continuer à protéger les « vrais » défenseurs des droits de l’Homme et à coopérer avec les organisations internationales « crédibles », le CCDH a souligné, en réponse à la correspondance de l’organisation « Front Line » dans laquelle elle a exprimé sa « préoccupation » concernant le sort de certains « défenseurs des droits de l’Homme » dans la ville de Laâyoune, que le CCDH, en tant qu’institution nationale indépendante des droits de l’homme accréditée au statut « A » par le Comité International de Coordination des Institutions Nationales des droits de l’homme (CIC), a suivi de près les événements de Laâyoune.

Les informations disponibles, poursuit le Conseil, nous permettent d’affirmer que les protestations de Laâyoune ont débuté en tant que manifestation à caractère purement social et économique, et ont été traitées comme telles par les autorités locales qui ont ouvert un dialogue avec les protestataires. Seulement, certaines personnes douteuses ont infiltré les rangs des protestataires et ont usé de violence contre les enfants, les femmes et les personnes âgées, afin de les obliger à rester dans les camps, bien que toutes les revendications, y compris celles relatives à l’emploi des diplômés et le logement pour les familles démunies, aient été acceptées par les autorités locales et centrales.

Compte tenu de cette situation, indique le Conseil, les forces de l’ordre sont intervenues sans recours aux armes, pour libérer les otages et démanteler les camps qui se sont transformés en un espace propice à la criminalité. Les confrontations se sont déplacées vers la ville de Laâyoune où les vandales et les criminels ont mis le feu dans les voitures et les biens publics et privés. Le Conseil a rappelé dans sa lettre adressée en date du 19 novembre 2010, que ces événements douloureux ont causé la mort de 11 personnes dont 10 membres des forces de sécurité, ce qui confirme le caractère pacifique de l’intervention de ces derniers, et démontre, inversement, le caractère criminel des agissements des individus infiltrés au sein des protestataires.

Le Conseil a indiqué que les exigences de l’impartialité nécessitent qu’on exprime sa compassion avec les victimes de ces actes de violence perpétrés par un groupe de vandales, et qu’on s’arrête sur le cas de M.Mustpha Salma Sidi Mouloud, un haut gradé de la police du Polisario, dont le sort demeure inconnu suite à son enlèvement après avoir déclaré publiquement son soutien au projet d’autonomie proposé par le Maroc.

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