Vers le renforcement de la participation des jeunes dans le système des Nations Unies
Les jeunes représentent une ressource clé pour la réalisation des objectifs du développement durable (ODD), d’où la nécessité de garantir leur participation dans le système des Nation Unies, telle est la conclusion d’une discussion-débat organisée mardi 14 février 2017 au stand du CNDH à la 23ème édition du SIEL.
Lors de ce débat placé sous le thème « Jeunesse et système des Nations Unies », les intervenants ont souligné l’importance de la participation et de l’inclusion des jeunes dans les processus de prise de décision aussi bien au niveau national qu’au niveau international à travers notamment les différents organes et instruments de l’ONU.
Philippe Poinsot, coordonnateur des Nations Unies et Représentant du PNUD au Maroc, a indiqué que les défis majeurs dont fait face la jeunesse du monde, en particulier la forte croissance démographique, l’emploi et l’éducation, requiert que cette catégorie ait le droit de dire son mot.
Consciente de ces défis, l’ONU a mis en place plusieurs mécanismes et programmes dédiés à la question de la jeunesse ayant comme objectifs l’amélioration, l’autonomisation et le renforcement de la position des jeunes au niveau national et à celui du système des Nations Unie, a-t-il ajouté.
Parmi ces mécanismes, M. Poinsot a notamment mis l’accent sur l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies sur la Jeunesse, qui a été nommé pour la première fois en 2013 et qui a pour mission principale de plaider pour plus d’attention aux besoins de développement et aux droits des jeunes, ainsi que de faire rapprocher les jeunes du système des Nations Unies.
Le responsable onusien a également cité plusieurs programmes onusiens dédiés aux jeunes, en l’occurrence le Programme des volontaires des nations unies (UNV), le programme jeunes administrateurs (YPP) et le programme des jeunes stagiaires (UN intern programme).
De son côté, le coordinateur général de l’institut Promotheus pour la démocratie et les droits de l’Homme, Yassine Bazzaz, a présenté l’expérience de son institution en matière d’interaction avec le système des Nations Unies, notamment le Conseil des droits de l’Homme à travers le mécanisme de l’Examen périodique universel (UPR).
D’autre part, M. Bazzaz est revenu sur la situation actuelle de la jeunesse au Maroc, rappelant un rapport récent du Haut Commissariat au Plan (HCP) d’après lequel près de 1,7 million de jeunes au Maroc (1 jeune sur 4) auraient ni éducation, ni emploi ni stage, une bombe à retardement selon ce jeune militant.