Vous êtes ici : AccueilActualitésAppel à la consécration des valeurs des droits de l’Homme à l’Université marocaine à travers la création des cliniques juridiques

PUBLICATIONS À LA UNE

Bulletin d'information

Actualités

28-12-2018

Bilan du suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’IER : Le Maroc a (...)

Lire la suite

10-12-2018

Migration : le CNDH, la GANHRI et e RINADH mettent l’accent sur le rôle des INDH (...)

Lire la suite

10-12-2018

Migration : le CNDH, la GANHRI et e RINADH mettent l’accent sur le rôle des INDH (...)

Lire la suite
Lire toutes les actualités
  • Réduire
  • Agrandir

Appel à la consécration des valeurs des droits de l’Homme à l’Université marocaine à travers la création des cliniques juridiques

 

Les participants à la journée d’étude organisée le mercredi 26 août 2015 à Casablanca sur les  «Mécanismes de protection et de promotion des droits de l’Homme : Expérience des cliniques juridiques», ont appelé à la consécration des valeurs des droits de l’Homme dans l’Université marocaine à travers la création de cliniques juridiques dédiées aux questions des droits de l’Homme, notamment les droits des catégories les plus vulnérables.

Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du projet de cliniques juridiques piloté par la CRDH de Casablanca-Settat et le Réseau américain international du droit d’intérêt public (PILnet), avait pour objectifs l’enrichissement du débat autour des cliniques juridiques comme étant un mécanisme de protection et de promotion des droits de l’Homme au sein des établissements de l’enseignement supérieur et l’encouragement des Facultés de droits, des experts et des acteurs associatifs à s’impliquer dans la mise en place de ces structures au sein des Universités.

Lors de cette journée d’étude organisée par la Commission régionale des droits de l’homme (CRDH) de Casablanca-Settat, les intervenants ont souligné que la mise en place de cliniques juridiques,  une expérience développée dans plusieurs pays notamment anglo-saxons  en matière d’enseignement clinique des sciences juridiques en lien les titulaires de droit, contribuera à la promotion et la protection des valeurs des droits de l’Homme  dans les universités en ciblant des catégories sociales vulnérables susceptibles de souffrir de  plusieurs violations de leurs droits humains, notamment le droit à l’accès à la justice. 

Intervenant à cette occasion, la présidente de la CRDH de Casablanca-Settat Mme Soumicha Ryaha a estimé que la création du projet des cliniques juridiques au sein des Facultés de droit est l’un des enjeux majeurs de la Commission en matière de  promotion des principes et valeurs des droits de l’Homme dans le système de l’enseignement supérieur, ajoutant que les cliniques juridiques contribueront à la  consécration de ces valeurs au sein des nouvelles générations de juristes.

Cette rencontre a été marquée par la présentation de certaines expériences internationales en matière des cliniques juridiques, notamment celle de la clinique des droits de l’Homme de l’Université Al Qods (Palestine) et l’expérience de l’Université Carlos III de Madrid (Espagne).

De même, deux exposés ont été présentés au sujet de deux projets de clinique juridique initié par la CRDH  aux Facultés des sciences juridiques, économiques et sociales de Settat et de Ain Sbaâ (Casablanca), outre une discussion sur les différentes  problématiques liées à la création, la gestion et le financement de ces cliniques juridiques.

Il convient de rappeler que le concept des  cliniques juridiques au sein des Facultés de droit consiste à la diffusion de méthodes d’enseignement interactive à travers le perfectionnement des compétences professionnelles des étudiants et l’amélioration de leurs capacités communicationnelles avec  la société. Le concept vise également la sensibilisation des catégories vulnérables telles que les ouvriers et les migrants…etc. dans le domaine juridique. Les étudiants travaillent dans la clinique juridique sous la supervision d'un enseignant spécialisé et/ou d’un avoact.

Cette rencontre a vu la participation de représentants du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), de la CRDH Oujda-Figuig, des Universités Hassan I de Settat et Hassan II de Casablanca et d’organisations de la société civile œuvrant en matière des droits de l’Homme ainsi que d’avocats, de magistrats, de professeurs universitaires et d’étudiants.

 

Haut de page